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Nouvelle parution : ORDA n° 232
"Transitions en débat dans les Amériques".
Résumé :
En quelques décennies, la notion de « transition(s) » est devenue omniprésente tant dans les discours politiques que les discours scientifiques. Initiée autour de la transition énergétique, la plus médiatisée face aux grands enjeux environnementaux, elle s’applique aujourd’hui à une multitude de domaines, transition agroécologique, transition nutritionnelle, transitions urbaines, etc., ouvrant sur de multiples projets de recherches et la multiplication d’instruments législatifs et outils institutionnels.
Après les débats autour du terme le plus adéquate et des échanges autour de « translation », « mutation », « métamorphose », le terme “transition” (= le trans-ire – le vers où, le vers quoi aller) a fait consensus. Il implique une bifurcation. Une transition souvent est entendue comme un processus linéaire et progressif, presque une simple translation : « Une rupture sans violence. Une mutation sans révolution. » (Péan, 2015).
La transition prend des dimensions très variées en fonction du lieu du globe considéré, si les pays scandinaves sont souvent cités comme percusseur dans de nombreux domaines (éolienne, véhicules électriques, gestion des déchets, exploitations minières,… d’autres pays apparaissent hors mouvement ou à la traine. Qu’en est-il des Amériques ? Peut-on parler d’Amériques en transition(s) ? Comment voit-on/vit-on la transition dans les Amériques ?